Les besoins à Sherbrooke
À Sherbrooke, un ménage locataire sur trois vit sous le seuil de faible revenu (2009).
À la fin octobre 2016, 839 ménages étaient sur les listes d’attente de l’Office municipal d’habitation de Sherbrooke (OMHS).
Parmi ceux-ci, plus de 10 % sont des grandes familles comptant quatre enfants et plus. Ces familles rencontrent un défi supplémentaire en raison de la rareté du type de logement qui leur convient et de la réticence à leur louer de certains propriétaires du marché locatif privé.
Les personnes seules composent 43% des ménages sur la liste d’attente de l’OMHS, et cette clientèle prend de plus en plus d’importance.
Avec une moyenne de 300 logements subventionnés qui se libèrent chaque année (départs et nouveaux projets), le nombre de logements abordables apparaît nettement insuffisant.
En 2012, à Sherbrooke, le revenu moyen des ménages résidant en HLM était de 12 000 $ et de 28 364 $ en coopérative d’habitation.
À Sherbrooke, près de 13 800 ménages locataires consacrent plus de 30% de leur revenu pour se loger.
Un marché qui ne répond pas aux besoins réels
Malgré un taux d’inoccupation élevé à Sherbrooke (6,4% en octobre 2016), les logements locatifs vacants ne sont pas accessibles financièrement pour les gens à revenu faible ou modeste. Certaines clientèles ont de la difficulté à trouver un logement adapté à leurs besoins :
- Grands logements abordables pour les familles (6 ½ et 7 ½);
- Logements 3 ½ sécuritaires à un prix abordable pour les personnes âgées et les personnes seules;
- Logements adaptés abordables pour les personnes handicapées;
- Logements avec soutien pour les personnes à risque d’itinérance.
Malgré ces grands besoins, et une programmation de développement de 100 nouvelles unités par année de logements social et coopératif, Sherbrooke se situe au 9e rang des grandes villes au Québec en termes de pourcentage du marché locatif qui est subventionné.Â